C’est juste en ligne

– 2021-2022 –

En 2019, l’ONU rapportait qu’un·e jeune sur trois aurait été victime de cyberintimidation dans le monde (UNESCO, 2019, p.17). Cela amena la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, à instaurer un an plus tard la Journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire en novembre (Dumont, 2021).

Le son de cloche est le même autour du globe : l’organisme français e-Enfance a recensé une hausse de 57% des cyberviolences pendant le confinement lié au virus de la COVID-19 (Dumont, 2021). En l’espace de deux ans, le Québec a adopté plusieurs mesures sanitaires : nous avons passé plus de 393 jours en confinement et fermé toutes les écoles de la province à deux reprises (Carbasse, 2022). Pourtant, très peu de données statistiques existent sur les cyberviolences qu’ont expérimenté les élèves du secondaire, avant ou pendant la pandémie actuelle. 

Une étude récente commandée par l’entreprise de protection en ligne McAfee, signale que 57 % des Québécois·es de 10 à 18 ans ont déjà subi de la cyberintimidation. « Ce ne sont pourtant que 22 % des jeunes Québécois qui sont allés chercher de l’aide. Un autre 22 % disent avoir au contraire dissimulé la situation à leurs parents. »

Objectif du projet

Notre projet C’est juste en ligne veut pallier le manque de données mesurant l’impact des cyberviolences et d’initiatives en allant à la rencontre des adolescent·e·s, une école à la fois. Nous souhaitons créer des ressources libres de droit et ouvertes, soutenues par la recherche, impliquant la communauté, pour être mieux informé·e·s sur la cyberviolence et sur les manières d’y réagir. Pour le pilote du projet, nous avons choisi de concentrer nos efforts sur la ville de Laval, puisqu’entre 2016 et 2017, près de 40% des jeunes lavallois·e·s ont expérimenté de la violence soit sur le chemin de l’école ou en ligne (Portrait sociodémographique et de santé, 2021, p.164).

Les étapes

  1. Évaluation des besoins et consultations
    Nous avons recueilli les réponses de près de 300 ados de 13 à 17 ans grâce à un sondage. Nous avons également réalisé trois groupes de discussion : le premier avec des chercheur·se·s et intervenant·e·s du milieu communautaire, le deuxième directement avec les ados, et le dernier avec des parents. Nous dressons un portrait de la connaissance, la compréhension et l’expérience des cyberviolences pour cette tranche d’âge. Les résultats de la recherche documentaire exhaustive que nous avons faite seront également intégrés aux ateliers et ressources.
  2. Développement de ressources interactives pour ados et de ressources pédagogiques pour les parents.
  3. Développement d’un atelier interactif pour les élèves

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Nos partenaires

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Ce projet est financé par CIRA.

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